De nos jours lancer son entreprise est un projet en plein paradoxe. En effet, c’est une envie qui anime de nombreuses personnes, notamment pour les personnes sans emploi. Mais cette aventure semble comprendre une barrière à l’entrée puisque sans mise de fond, impossible de démarrer. Cette barrière est accentuée par la situation de crise économique et le caractère frileux des banquiers. Alors comment trouver les fonds nécessaires pour se lancer dans la belle aventure qu’est l’entreprenariat ? Incomm a décidé de répondre à cette question en vous expliquant le concept de crowdfunding !
Le crowdfunding : un financement participatif !
Le web 2.0 est caractérisé par son aspect de réseau. Cela veut dire qu’il permet aux gens de communiquer avec les marques et de ne plus être passifs. Mais il permet également de mettre les gens en relation entre eux et de créer des communautés. C’est ainsi que des gens ont eu la possibilité de recourir à la communauté pour collecter de l’argent.
De façon générale le crowdfunding regroupe l’ensemble des méthodes et outils de transactions financières faisant appel à un grand nombre de personnes pour financer un projet. Il présente l’avantage de permettre la collecte de financement sans recourir aux intermédiaires financiers traditionnels. Il s’est bien développé et a connu l’apparition de plateformes spécialisées dans le financement participatif. Les plus connues sont Ulule, MyMajorCompany, Kiss Kiss Bank Bank, ou encore Kickstarter.
Le crowdfunding comprends différentes formes comme le don, le don en échange d’une contrepartie, le prêt, ou encore l’investissement en capital. De part cette diversité de formes, il permet d’être appliqué dans différents secteurs. Il peut être utilisé dans le domaine entrepreneurial, dans le domaine social, culturel, humanitaire, associatif, …
Il est à noter que ce type de financement permet de savoir si le projet intéresse le grand public et de voir s’il semble viable. De surcroît il faut également envisager une campagne de communication forte qui donnera envie aux gens d’investir dans votre projet, mais aussi de le connaître. Dans la plupart des cas, ce sont les proches de l’entrepreneur qui investissent, il faut donc faire connaître le projet. Nous vous proposons de comprendre comment le crowdfunding est un levier stratégique grâce à un exemple réussi.
Quand le slip français fait appel à sa communauté !
Un exemple réussi de crowdfounding est surement celui du slip français. Le slip français est une marque créée en 2011 et qui commercialise des sous-vêtements. Ces produits sont tous made in France. En 2013, l’entreprise a déjà recours au crowdfunding via la plateforme MyMajorCompagny pour financer un projet de « slip qui sent bon ».
Concernant la distribution, au départ elle ne vendait ses produits que sur le net ou dans des magasins partenaires. En 2014, elle décide d’ouvrir sa première boutique à Paris. Forte de son succès elle décide, en 2015, de partir à la conquête du grand Ouest et veut ouvrir un magasin à Los Angeles, en Californie. Seul problème, elle ne dispose pas des fonds suffisant.
C’est alors que le financement participatif va devenir leur planche de salut. Seul problème, aux Etats-Unis la petite marque frenchy est inconnue au bataillon. Il faut alors recourir à une belle campagne de communication pour récolter les fonds nécessaires au projet.
Le slip français décide alors de recourir à un mannequin pour porter le projet. Mais pas n’importe quel mannequin, Léo un mannequin en plastique de vitrine. La campagne de financement participatif va s’appuyer sur les aventures de Léo qui veut retrouver son amour, une mannequin californienne du nom de Sherry. Et pour Léo la seule et unique solution de retrouver Sherry réside dans l’ouverture d’un magasin le Slip Français à Los Angeles. La collecte se fera sur kickstarter. Le slip français avait également lancée une collection spéciale pour permettre le financement du projet.
Au final le projet d’ouverture de magasin à Los Angeles du slip français aura permet de recueillir plus que la somme nécessaire (soit plus de 30 000 €) et aura permis aux américains de découvrir cette marque de sous-vêtements made in France.